Déménager, changer d’environnement
Le changement fait partie de la vie de tout être humain. En revanche, quelques personnes ne supportent pas de déménager, de changer d’environnement. Qu’il s’agisse de changer de maison, de région, de pays, de travail et même changer d’amour. Il s’agit pour ces personnes d’un véritable calvaire.
Pour quelle raison ? Parce que, changer signifie perdre quelques repères acquis.
Pour les autistes, pour les personnes psychotiques ou souffrant de troubles de la personnalité narcissique, comme il est d’usage de dire aujourd’hui, pour les obsessionnels, changer produit un effet de perte de ses frontières psychiques et corporelles.
Commençons par le début. A leur naissance, les nourrissons ont besoin d’un cadre bien précis : l’heure de la tété, être changés dès les premiers pipis et leurs premiers cacas dans leur couche car, si dans un premier temps l’urine et la selle sont chaudes et créent une satisfaction produite par leur élimination, dans un deuxième temps, il est insupportable de rester avec ses excréments quand ils refroidissent. La présence de leurs mamans est très importante aussi. Il ne signifie pas qu’elles restent collées à leur enfant, il s’agit d’être présentes quand le cœur est au rendez-vous avec leur enfant mais de le signaler quand elle s’éloigne. La disparition de l’odeur et de la voix de la mère peut produire un sentiment d’insécurité très important chez le nouveau-né.
Chez les jeunes, qu’ils soient bébés, enfants ou adolescents, le processus de perte de leurs repères peut provoquer aussi des effets dévastateurs chez eux. Le changement de maternelle, d’école, de lycée est parfois pénible pour eux. Cela se prépare avec les parents à l’avance.
Nous ne mettons pas assez l’accent sur les déplacements inévitables aux parents militaires, diplomates sur la vie psychique de leurs enfants.
Une autre difficulté vise le troisième âge. Quand une personne âgée est obligée de quitter la maison où elle a vécu – avec ses enfants, où elle a reçu ses petits-enfants et même arrière-petits enfants – pour partir en maison de repos cela est vécu parfois avec difficulté parce qu’elle perd ses repères. Et il faut un certain temps psychique pour incorporer en soi, dans son monde psychique, les murs d’un appartement ou d’une maison.
Pour ces raisons, si vous avait du mal à déménager ou à changer d’environnement, peut-être est-il nécessaire de rencontrer un psy, qu’il possède une formation de psychiatre ou de psychologue n’est pas le plus important, même si c’est déjà une preuve d’une reconnaissance de l’université de sa compétence. Mais, bien évidemment, ce n’est pas suffisant. Un clinicien compétent, assure des psychothérapies ou des psychanalyses.
Si vous souhaitez me contacter, appelez le 01 47 70 56 02.
Un déménagement n’est jamais anodin pas plus qu’un changement d’environnement dû à la séparation du couple.
Quand un couple se sépare, rarement le déchirement n’est pas au rendez-vous. Qui restera avec les enfants ? Qui prendra en charge le chien ? Ces questions, lues ici semblent anodines et pourtant, elles sont fruits des inquiétudes pour les enfants et pour un ou pour les deux membres du couple.
Déménager et changer d’environnement doit donc, être réfléchi à l’avance.
Une séparation, qu’il s’agisse d’un lieu d’habitation, d’un pays, d’un amour nécessite une réflexion. Et cette réflexion ne se mène pas à la va-vite.
D’où l’importance de parler avec quelqu’un de neutre, bienveillant et de votre confiance.