Les pensées noires, les pensées sombres, les pensées tristes, le sentiment que sa vie ne vaut pas la peine ou qu’elle ne mérite pas d’être vécue, ce sont des expressions courantes qui peuvent signaler aux proches (famille, amis, collègues de travail) que quelqu’un pense au suicide, a des idées noires ou a des envies suicidaires.
Avoir des pensées liées au suicide n’est pas inquiétant du point de vue clinique si la personne rencontre déjà un docteur. Un spécialiste, qu’il soit psychologue, psychiatre ou psychanalyste à Paris. Le spécialiste saura comment gérer cet état de souffrance passagère ou permanente.
La difficulté c’est quand la personne se renferme sur elle-même et se refuse à parler de sa douleur d’exister aux amis, à l’amoureux, aux parents.
Les femmes plus sensibles
Il faut signaler que les femmes sont plus propices aux pensées suicidaires que les hommes. Il faut, bien entendu, prendre en considération qu’elles sont disposées à exprimer leur souffrance. Quand un homme vient chercher un psychanalyste c’est parce que sa détresse est au maximum. La sensibilité des femmes à exprimer leur souffrance est d’une aide majeure pour l’avancée de la psychothérapie. Il faut une certaine humilité à admettre qu’on a besoin d’aide. Les hommes sont plus réticents.
Les causes
La grande inquiétude des psys avec les pensées suicidaires concerne les maladies mentales importantes, comme la schizophrénie. Dans cette maladie mentale, la souffrance peut être considérable. Au point que, de la pensée, le malade passe à l’envie de se suicider – l’envie qu’il ne communiquera pas forcément à son médecin – et il passera à l’acte.
La famille
Les problèmes liés à la famille peuvent être aussi une raison des pensées suicidaires. Certaines personnes, qui, enfants ou adolescents étaient malmenées ou agressées sexuellement, une fois adultes, peuvent, au contraire de chercher de l’aide – par une psychothérapie par exemple –, pensent que la seule solution est de mettre fin à leurs jours.
L’adolescence et la tempête du cœur
La sensibilité des jeunes en pleine puberté est à fleur de peau. Il n’est pas impossible qu’une première défaite amoureuse, le refus d’un copain ou d’une petite amie, puisse réveiller des sentiments de ressentiment de soi à un point tel, que pour le jeune, l’unique issue est le suicide. La rencontre avec un psychothérapeute peut aider le jeune à traverser une telle tempête affective.
Les maladies chroniques
Parfois, quelques personnes, en découvrant un diagnostic médical (cancer, diabète, SIDA) peuvent avoir le sentiment que leur vie arrive à terme. En France, les traitements médicaux associés à une prise en charge psychologique, psychothérapeutique, psychiatrique ou psychanalytique, peuvent aider les patients à dépasser ces difficultés.
La sexualité
Surtout chez les jeunes, l’approche de la sexualité peut être un moment d’impasse, d’équivoque, de doute. Suis-je hétérosexuel ? Transsexuel ? Homosexuel ? Lesbienne ? Des questions liées à l’orientation sexuelle peuvent être un motif de panique où les idées noires peuvent se présenter comme une possible solution. Les solutions n’existent d’emblée pour personne. Mais elles peuvent être construites petit-à-petit, au fur et à mesure des rencontres avec un psychothérapeute.
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