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Psychosomatique et analogie : théorisation de la logique du déclenchement des symptômes - Remarques complémentaires

Théorisation de la logique du déclenchement
des symptômes psychiques, corporels et organiques
 
(REMARQUES COMPLEMENTAIRES)
 
 
Fernando de Amorim
Paris, le 9 novembre 2020
 
 
L’objet manquant
 
Le « a » dans ce schéma indique le manque structurel. Je rajoute un cercle vert au tour de l’espace où se trouve l’objet a, à gauche du schéma. Cela ne signifie pas qu’il s’agit d’une structure psychotique, mais que le Moi (a), à droite du schéma, ne pourra jamais trouver l’objet car ce dernier est perdu à jamais. Cette condition structurelle est, pour le Moi, inconcevable. Cependant, le Moi fera la sourde oreille et n’acceptera pas d’accueillir les pensées dans son champ, pensées qui, portées par la castration, deviennent paroles bien dites.
 
La stratégie de la sourde oreille du Moi poussera le Ça et les organisations intramoïques à utiliser le corps pour faire symptôme psychique, corporel ou organique.
 
 
L’objet perdu
 
Le « α » représente un moment douloureux de perte de l’objet aimé et perdu par le Moi pendant l’enfance. Je situe ici l’identification du Moi au trait de l’objet perdu qui fera symptôme dans le corps et par insistance, dans l’organisme.
 
 
L’élément déclencheur
 
Le « β » indique qu’il y a eu une perte actuelle, à ne pas confondre avec une perte réelle. Cette perte actuelle est l’élément déclencheur que le clinicien pourra trouver parfois facilement quand l’être, dans la position de malade ou de patient, vient lui rendre visite. S’il ne trouve pas il doit, avec finesse et délicatesse, le chercher et le trouver. La logique de l’alignement entre l’élément déclencheur, l’objet perdu et l’objet manquant est fondamentale pour la théorie du sujet à la sortie de sa psychanalyse.
 
C’est pendant ou à la sortie de la psychanalyse, que l’être dans la position de psychanalysant ou de sujet donc, pourra interpréter, construire sa théorie, à savoir, pour quelles raisons il a déclenché un symptôme psychique, corporel ou organique.
 
Le clinicien doit être favorable à l’interprétation par l’être que le symptôme psychique, corporel ou organique est une exigence de la libido à passer par le champ du Moi en tant que pensée qui désire devenir parole bien dite.
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