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Se reconstruire après le suicide d’un conjoint, d’un père, d’un proche. Paris 9

La question du suicide ne concerne pas forcément celle ou celui qui est mort, mais ses intimes, ses proches.

 

Le suicide concerne des très jeunes, des adolescents, des adultes et des personnes âgées.

 

Un accident d’un enfant peut avoir le statut clinique de tentative de suicide. Parfois, quand un parent perd son enfant dans un accident, la culpabilité n’est pas très loin. Il n’est pas rare que les parents puissent se sentir coupables de la mort d’un enfant, même si cet enfant n’est pas si jeune que ça. Parfois la douleur morale et psychologique est telle que le couple divorce.

 

Le sentiment de culpabilité peut s’exprimer de plusieurs manières : la sensation de ne pas avoir vu venir le suicide de l’ami, du père, de la mère, du fils est à rendre fou. Parfois des symptômes psychiques comme l’angoisse, l’anxiété s’installent. De même que des crises de boulimie ou d’anorexie. Enfin, même s’il n’y a pas de preuve scientifique, il est régulièrement associé par les patients la relation entre le déclenchement de leurs maladies chroniques et le suicide d’un proche.

 

Si un conseil est possible dans de telles situations, si terribles, c’est de ne pas culpabiliser. Il est préférable d’examiner la situation avec un psy. Il pourra vous conseiller à trouver des solutions ou même construire des solutions face au suicide d’un proche.

 

Après avoir reçu le choc de la nouvelle du décès d’un membre de la famille par suicide, il ne faut pas s’étonner de l’apparition du sentiment de trahison, de rage, voire de haine envers la suicidée ou le suicidé.

 

Il faut saisir l’état d’esprit des membres de la famille : le fait de se suicider les obligera à s’impliquer quand quelqu’un prendra des nouvelles du mari, de la femme, du fils, du frère, de la sœur. La réponse sera : elle est décédée ou il est décédé.

 

Inévitablement, une autre question viendra. Une telle situation est insupportable pour les membres d’une famille. Heureusement elle ne dure pas, socialement parlant, toute une vie.

 

En revanche, ce qui peut durer pour longtemps, c’est la douleur de l’abandon, de la traitrise de celle ou celui qui a mis fin à ses jours.

 

Personne ne peut comprendre le geste de l’acte d’une extrême violence qu’est un acte suicidaire. Surtout quand le suicidé ne laisse pas de message adressé aux membres de sa famille ou à une personne en particulier.

 

Ce n’est pas la parole, qui est un outil extraordinaire pour trouver une solution quand une personne vit la réalité qu’un proche vient de mettre fin à ses jours. C’est la mise en place d’un rapport de confiance avec un clinicien, qu’il soit psychologue ou psychiatre, mais surtout qu’il soit habilité à assurer des psychothérapies ou des psychanalyses.

 

Le deuil est toujours délicat. Que ce soit pour les enfants ou pour les adultes.

 

La meilleure manière de régler la question du suicide d’un proche, est de trouver un psy de sa confiance et d’exprimer sa douleur dans un cadre qui, pour vous, s’y prête.

 

Si vous souhaitez contacter un psychothérapeute à Paris 9è, appeler le 01 47 70 56 02.

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