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La violence, la subir ou la faire subir. Paris 9è

Quelqu’un qui subit un acte de violence est inévitablement traumatisé. Le traumatisme peut être corporel et psychologique. Dans le premier cas, il faut d’abord prendre en charge médicalement l’acte traumatique. Un kidnapping, un vol à la tire ou à main armée laissent des séquelles corporelles et psychiques. Parfois ces séquelles sont cicatrisées mais la séquelle psychique reste et produit des symptômes comme l’insomnie, l’absence d’appétit, la dépression.

 

Dans le cas où la personne n’arrive pas à se débarrasser de la peur d’un autre acte de violence, même si elle n’en a pas été directement concernée, je pense aux attentats de Paris, la recommandation est qu’elle puisse rencontrer son médecin traitant. Il pourra faire un premier point et proposer des médicaments ou adresser au psychiatre. Ce dernier pourra prescrire des psychotropes ou des anxiolytiques. Cette personne pourra tout aussi bien leur demander de lui indiquer un psychothérapeute ou un psychanalyste pour l’écouter dans ses difficultés après une agression ou après la répétition d’actes de violence, comme par exemple les violences conjugales.

 

Si vous vous reconnaissez dans cette personne et que vous souhaitez rechercher par vous-même un psychothérapeute ou d’une psychanalyste, sachez que je suis à votre disposition au 01 47 70 56 02.

 

La psychothérapie peut être salutaire pour des situations où la personne violentée commence, à son tour, à être celle qui violente.

 

La violence subie par les nourrissons et les bébés fait partie du quotidien des médecins, qu’ils soient pédiatres, chirurgiens ou médecins généralistes. De même pour les enfants. Quand ces derniers deviennent des adolescents, ils auront la capacité physique de se venger. Pas de leur bourreau, mais des plus faibles qu’eux, d’autres enfants, des femmes, des personnes âgées car, la violence subie exige vengeance.

 

Cependant, en psychothérapie ou en psychanalyse, avec un psychologue ou un psychiatre, l’objectif est que cette haine retenue pendant des années puisse être exprimée de manière moins violente jusqu’à une expression libérée de toute violence. Au fur et à mesure que la psychothérapie ou la psychanalyse avance, le psy pourra remarquer, avec le patient, que la violence, devient haine parlée au cabinet et, qu’ensuite, elle retombe au niveau de l’agressivité verbale, toujours au cabinet, mais plus dans la rue ou à la maison, pour ensuite devenir parole déchargée de l’affect destructeur.

 

Parfois, la psychothérapie ou la psychanalyse peut prendre un certain temps pour apaiser la violence. Mais c’est la meilleure voie que nous ayons pour l’instant, du point de vue psychothérapeutique, pour apaiser ce qui est la violence subie qui se transforme en violence agie, voire transmise.

 

Si la violence est partout dans notre société, elle est essentiellement humaine. Cette violence qui touche la France n’est pas une  violence généralisée comme il est possible de le constater dans des pays en guerre. Il s’agit d’une violence plus discrète. Elle est domestique quand papa agresse maman devant ses enfants, quand le mari tape sa femme ou celle-ci tape son mari. La violence du frère envers sa sœur. Parfois même une violence d’ordre sexuelle.

 

Il est possible de parler de cette violence avec un psy, qu’il soit psychothérapeute, psychiatre ou psychanalyste. 

 

 

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