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Comment vivre après le diagnostic d’un cancer à Paris 9è

 

Tout d’abord un peu de médecine : le cancer se caractérise par une telle prolifération anarchique de cellules que la survie de l’organisme dans son intégralité est menacée. Au contraire de se produire et de mourir normalement, la cellule cancéreuse, née d’une même cellule appelée clone, se divise sans limite – il faut un regroupement de 100 000 cellules pour que les médecins parlent de tumeur – et sans délimitation. Ce procédé cancéreux va à l’encontre de ce qui caractérise l’organisme vivant : la variété, le mélange, le swingue.

 

Parfois ces cellules peuvent aller dans d’autres parties de l’organisme et constituer des métastases. C’est ici qu’entre la proposition que j’avais inaugurée avec mon collègue et ami, le professeur Philippe Casassus à l’hôpital Avicenne.

 

La précocité de la prise en charge du cancer et de celle ou celui qui en souffre

Au contraire de se limiter le dépistage du cancer à un dépistage strictement oncologique, ce qui permet de le traiter mieux en proposant des traitements moins lourds augmentant ainsi les chances de guérison, j’avais proposé aux médecins de l’équipe médicale de m’adresser les patients diagnostiqués sitôt la confirmation établie. Le résultat était d’inclure le patient dans l’acte thérapeutique.

 

Mon bon conseil

Ainsi, je conseille vivement chaque personne diagnostiquée ou ayant déclenché un cancer ou une autre maladie corporelle ou organique, de contacter un psychanalyste pour que ce dernier puisse faire partie de l’équipe soignante. Une telle démarche ne peut être faite que par le malade, et cela pour la simple raison qu’il est le premier intéressé.

 

Il existe plusieurs types de cancers

Sans vouloir être exhaustif, il est possible de citer le cancer du poumon, cancer du sein, cancer de la prostate, cancer du col de l’utérus, de l’endomètre et des ovaires, cancer du côlon et du rectum, cancer de la thyroïde, Cancer de la bouche, des testicules, du cerveau, cancer de la peau et les leucémies, ces dernières maladies sont celles auxquelles j’ai consacré le plus important de mon temps – 15 ans – à étudier et accompagner en psychothérapie et en psychanalyse les malades atteints. Sans oublier les cancers chez l’enfant et l’adolescent.

 

Les symptômes du cancer

Plusieurs symptômes, sans être exhaustif, doivent attirer l’attention : l’apparition de boules anormales qui grossissent, les ganglions anormalement développés, modification progressive de la voix, troubles au niveau du transit et perte sans explication logique de poids.

 

L’aspect psychologique du cancer

Il est important, comme je l’ai évoqué plus haut, que les personnes auxquelles leurs médecins traitant ou le spécialiste ont diagnostiqué un cancer, ou une autre maladie organique, ne se contentent pas de se limiter aux examens médicaux mais qu’elles s’intéressent à savoir pour quelle raison cette maladie a été déclenchée à  ce moment précis de son existence.

 

Savoir sur son corps

Bien entendu, je ne suis pas dupe ; je ne crois pas que toutes les personnes dont on vient de diagnostiquer un cancer, une maladie de crohn vont se ruer chez le psychanalyste. Toutefois, j’affirme simplement que, pour que la médecine puisse évoluer, c’est au malade qu’en revient cette part magistrale de la responsabilité de l’aider à faire la distinction entre médecine humaine et médecine vétérinaire. Plusieurs malades se plaignent du comportement des médecins à leur endroit. Or, quelques malades n’ont pas conscience, voire sont sans tendresse pour leur corps. Pour apprendre à savoir sur son corps, contactez le 01 47 70 56 02.

 

 

 

 

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