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Avoir été victime d'un viol et en parler, paris 9

Dans le droit français, un viol est une agression sexuelle impliquant tout acte de pénétration sexuelle, « de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise » (Article 222-23 du Code pénal).

 

Si la loi est vigilante à l’agression sexuelle physique, la contrainte psychologique est moins mise en évidence par la législation pour définir le viol. La contrainte psychologique, peut être considérée comme un crime. En revanche, la prévention et la répression de la contrainte sont plus difficiles à aborder par les cliniciens (psychologue, psychiatre, psychothérapeute, analyste, psychanalyste) ou par les autorités (policiers, juges). Les cliniciens peuvent, après examen de la plainte, inviter la personne à se présenter dans un commissariat pour exposer sa situation.

 

 

Les violeurs sont plus proches qu’on imagine

 

Ici le rôle des parents est majeur. Parler avec les enfants et les adolescents des dangers de la vie est une bonne manière de prévenir les viols. Les violeurs ne ressemblent pas tous au parfait inconnu qui attaque lâchement sa victime (garçon et fille, adolescent, adolescente, femme seule ou personne âgée) dans une rue déserte. Les violeurs se retrouvent aussi dans le cercle familial (père, oncle, beau-père, frère aîné, cousin) ou religieux.

 

Le traumatisme (psychique) et le trauma (corporel) sont évalués, pour le premier, par le psy habilité pour traiter les agressions sexuelles, avec le consentement de la personne agressée. Dans le deuxième cas, ce sera par le médecin traitant, le médecin dans un service d’urgence, ou par un légiste.

 

 

Ne pas taire une agression sexuelle

 

Une personne agressée doit se manifester auprès des la police car les conséquences pour elle peuvent être nuisibles en cas de silence (insomnie, perte d’appétit, dépression, angoisse, anxiété, tentative de suicide). En taisant son agression sexuelle, elle ne rendra service ni à elle, ni à son agresseur ni à la prochaine victime de celui-ci. Elle ne se rendra pas service parce que le sentiment de culpabilité ou le sentiment que c’est sa faute sera permanent et pourra être la source des symptômes évoqués plus haut. Elle ne rendra pas service à son agresseur car, passés les premiers jours sans être recherché ou interpelé par les autorités compétentes, un sentiment d’impunité s’installera chez lui, le poussant à commettre d’autres actes de violence.

 

La personne agressée ne doit pas se laisser sombrer dans le sentiment de honte ou d’auto-flagellation. La culpabilité est le pire ennemi de la victime. Le stress post-traumatique est courant chez une personne ayant souffert d’un viol, surtout quand il s’agit d’une mineure et par conséquence dépendante financièrement, matériellement, psychologiquement de son agresseur. Les viols commis par des prêtres, des imams ou des rabbins, doivent être dénoncés à la police. L’argument qu’ils sont serviteurs de leur Dieu est mensonger. Il s’agit de violeurs qui utilisent leur religion pour jouir du corps de personnes faibles, enfant, adolescent, parfois avec le consentement implicite, voire la complicité des adultes qui l’entourent.

 

Un viol concerne les autorités policières et les cliniciens compétents à aider les victimes à se construire à partir d’une telle agression.

 

Nombreux sont les cas d’enfants nés de viols et d’incestes. S’ils sentent le besoin de parler avec un psy (psychanalyste, psychologue ou psychiatre) sur les difficultés qu’ils rencontrent dans leur vie, je peux les accueillir du lundi au samedi, à Paris 9è. Je m’appelle Fernando de Amorim et je suis habilité à assurer des psychothérapies et des psychanalyses. Mon numéro de téléphone est le 01 47 70 56 02.

 

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